Surréalisme
Dialogue entre deux collégiennes dans un bus parisien ( de la difficulté des relations adolescentes ) :
" - Mais tu sors pas avec lui juste pour avoir un petit ami ?
- J'crois que si..
- Bah ça a aucun intérêt alors !
- Bah si j'ai un p'tit ami !
(...)
- Enfin j'suis même pas sûre qu'on sort ensemble...enfin on s'l'est pas dit quoi ! On s'est dit " je t'aime ", " moi aussi je t'aime " mais on s'est pas dit si on sortait ensemble !
- Vous vous êtes embrassé ?
- Non...Ah si, une fois !
- C'était quand ?
- Avant-hier !
- Et pourquoi ?
- On s'est fait la bise et puis j'ai raté sa joue.. j'ai fait exprès hein !
- Ah bah vous sortez ensemble alors ! "
J'avais oublié comme chaque âge de la vie a ses codes et ses rites en matière de relations amoureuses..
That's why
" Et donc, voilà pourquoi j'écris. Parce que la plupart du temps, votre vie n'est pas absolument drôle. La plupart du temps, vous pouvez à peine la supporter."
Chuck Palahniuk, "Presque la Californie" in Le Festival de la Couille et autres histoires vraies
Tell her...
Tell her not to go
I ain't holding on no more
Tell her something in my mind freezes up from time to time
Tell her not to cry
I just got scared that's all
Tell her I'll be by her side, all she has to do is call, all she has to do is call
Tell her the chips are down
I drank too much and shouted it aloud
Tell her something in my heart
Needs her more than even clowns need the laughter of the crowd
Tell her what was wrong
I sometimes think to much
But say nothing at all
And tell her from this high terrain, I am ready now to fall, i am ready now to fall
Tell her not to go
I ain't holding on no more
Tell her nothing if not this, all I want to do is kiss her
Tell her something in my mind
Freezes up from time to time
Evidence
A vous tous, les rares, les précieux, je souhaite le meilleur en cette année qui commence...
...sauf toi, le taré au fond avec le sourire de sadique.
Snif
Ça faisait un moment que ça me trottait dans la tête, et j'ai trouvé cet article qui reflète bien ce que j'en pense et prouve aussi que je ne suis pas la seule... mais snif quand même ! Et encore, ça date de mars, imaginez depuis..
" Fuite des cerveaux à Ouï FM
En décembre dernier, l’ex « animateur le plus con de la radio » se payait Ouï FM, radio rock parisienne chic et branchée. Interrogé par le Parisien, peu après son arrivée, il disait avoir des projets pour la « belle endormie » à qui il entendait donner « une bonne gifle pour la réveiller ». Une thérapie de choc qui a déjà fait des dégâts : depuis l’arrivée de Jacques Essabag, alias Arthur, c’est la fuite des cerveaux.
Dans les couloirs de la radio, personne ne veut parler à découvert. C’est qu’à la rédaction, comme chez les animateurs, on négocie des conditions de départ acceptables. Un « grand ménage de printemps » qui met la pression : « Si je parle ouvertement, je prends des risques », confie un salarié sur le départ. Paranoïa ? « Dans la station, tout le monde se regarde de travers » tant que la situation n’est pas « stabilisée ». C’est-à-dire tant que la nouvelle équipe, transfuge des radios « jeunes », Skyrock ou Fun, n’aura pas pris possession des lieux.
Christophe Crénel, aujourd’hui au Mouv’ (1), a vécu l’arrivée du nouveau boss de Ouï. « Arthur a été malin puisqu’il a convoqué l’ensemble de la station pour nous dire (qu’il) ne ferait pas d’antenne (et) souhaitait défendre l’identité rock avec un slogan (« Plus libre, plus rock »). Ensuite, c’est une autre histoire… » « La programmation d’artistes en développement, c’est fini », note amèrement une employée sur le départ. Crénel acquiesce : « Les diffusions de nouveautés rock (sont) filtrées à l’antenne. » Lui animait justement une émission de découvertes (Spoutnik) : « On m’a fait comprendre qu’on ne me retiendrait pas avec une petite touche de poésie surréaliste en prime. J’avais, paraît-il, "un peu trop de vocabulaire." » Dom Kiris, qui portait un projet d’émission consacrée à Myspace, « a appris trois jours avant la mise à l’antenne qu’un ex-animateur de Fun (Bob - NDLR) prenait sa place ». Classe… et annonciateur d’un changement de cap vers « une radio jeunes sur le modèle Skyrock ou Fun ». « Je n’ai rien contre, explique un membre de la rédaction sous couvert d’anonymat. Sauf que ça existe déjà… »
Le sentiment d’amertume qui se dessine en filigrane porte moins sur le rachat d’une radio par Arthur - « il est libre de faire ce qu’il veut » - que sur la disparition d’une des deux radios indépendantes de Paris. Une radio avec « une liberté de ton, de la curiosité et de l’ambition musicale ». Comme le dit un blogueur, « des animateurs comme Daniel Morin ont souvent bien rigolé sur le dos de l’ancien proprio (le milliardaire Richard Branson - NDLR). Que restera-il de cet esprit autonome vis-à-vis d’un Arthur qui avait très mal pris le billet que lui avait consacré l’an dernier un ancien d’Ouï FM, Didier Porte, sur France Inter ? ». Pas grand-chose, on le craint. « L’uniformisation des formats, la frilosité ambiante, le tout-marketing et le matraquage intensif par de fortes rotations sonnent comme un cruel manque d’idées, tranche Christophe Crénel. C’est quand même dommage au moment ou le paysage artistique et musical en particulier n’a jamais été aussi excitant depuis les années 1970 ! »