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Nell's Mind
3 septembre 2008

Vargas

Je ne sais pas pourquoi mais je traînais des pieds à me procurer ce dernier Vargas, sorti hors rentrée littéraire, sans battage, presqu'incognito...

C'est parce qu'il est pas bien, s'est demandé mon inconscient presque consciemment ?

Après consommation, réponse.. Il est bien, il est juste capillotracté.

Pour les connaisseurs, c'est un Adamsberg, son personnage récurrent préféré et le nôtre, un commissaire rêveur et intuitif qui résoud les affaires mi-par erreur, mi-au hasard.


vargas

Tout commence à Londres où se déroule un colloque international de la police ; par conséquent Adamsberg et deux de ses acolytes s'y trouvent. Le dernier soir, après le cocktail de clôture, ils se trouvent confrontés à une affaire de rangée de pieds coupés dans leurs chaussures devant un vieux cimetière mystique. Mais ça n'est pas leur affaire.

De retour à Paris, ils sont mis sur une affaire de cadavre méchamment éparpillé, à base d'os brisés, de chair sur les murs et de dents en morceaux.

Par hasard, l'adjoint d'Adamsberg, Danglard, va voir un rapport entre les deux affaires, ayant reconnu une chaussure sur un des moignons londoniens et deviné pourquoi le second crime est si violent.

On part en Serbie, patrie de l'oncle de Danglard, où sur un village sombre mais gai plane depuis plusieurs siècles une vieille histoire de vampires qui ont exterminés puis qu'on a exterminé...et comme qui dirait qu'ça continuerait.

C'est une imagination de dingue encore une fois qu'a Fred Vargas ici, jusqu'à la fin, on se demande comment elle va retomber sur ses pattes..enfin ses pieds, dans le cimetière..mouhahaha.

Suffit de se laisser porter, il faut savoir aimer ne pas savoir où on va..

Quelques notes fantastiques, de la vieille culture européenne, des croyances bien ancrées, et le nonchalant Adamsberg qui se promène là dedans sans écouter ce qu'on lui dit..et qui manque d'y passer une paire de fois.

J'ai l'impression d'avoir déjà dit ça, mais peut être est ce l'air du temps : les auteurs sont fidèles à eux mêmes, creusent leur veine, sans chercher à être abordables...

Si vous connaissez Vargas et Adamsberg, vous ne serez pas dépaysés; mais ce n'est peut être pas le meilleur pour commencer et apprécier... appelez moi pour les conseils de début.

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